Algia’H


Oui, je sais… Une œuvre d’art, c’est pas supposé avoir une notice d’explication… Mais vu que j’aime parler de ce que je fais… Eh bien, la mienne en aura une…

Algia’H… une douleur à nuance celte.

Pas de tête, c’est normal : quand la douleur gagne, je ne pense plus, je ne me reconnais plus. Celle que je suis disparaît pour un temps.

Le corps en feu, certains endroits plus que d’autres, certains plus difficiles à supporter que d’autres, je perds la notion du temps, ne demandant à la vie que de me permettre de tenir … Un jour, un jour à la fois, puisqu’il semble que je dois apprendre je ne sais quoi encore… Je ne comprends toujours pas si « on » me demande de rester immobile, ou au contraire, de continuer à vivre malgré… malgré…

À regarder de près, Algia’H dit plus que la douleur : elle brille par endroits, parce que je suis plus que mon corps, plus que la douleur, parce que malgré… malgré… Je vis. J’ai mis mes vertèbres, les vilaines, celles qui me coincent, mais, derrière, cachée, j’ai mis aussi une plante, la création qui a surgit de moi quand il m’a fallu peindre assise, puis couchée… L’œil. L’œil n’a pas besoin d’explication, il n’y en a qu’un mais il est grand ouvert.

Algia’H, c’est plus que mon corps, c’est moi… Quand j’ai trop mal.

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